Ces dernières semaines, j’ai fait un choix radical dans mon alimentation : adopter une approche cétogène. Ce n’est pas une décision prise à la légère ni pour suivre une mode, mais le résultat d’un long parcours, guidé avant tout par ma fille et ses soucis de santé.
Une histoire qui commence dès la naissance
Ma fille a souffert de reflux gastro-œsophagien (RGO) dès sa naissance. Comme je l’allaitais, je devais tirer mon lait et y ajouter une poudre spéciale pour l’aider à mieux digérer. Ce fut une étape éprouvante, mais indispensable pour soulager son inconfort et lui permettre de grandir un peu plus sereinement.
Avec les années, ses difficultés digestives ne se sont pourtant jamais vraiment arrêtées. Elle se plaignait régulièrement de maux de ventre persistants, parfois accompagnés de maux de tête et de montées de fièvre soudaines qui retombaient aussi vite qu’elles apparaissaient. Malgré toute mon attention à son alimentation et mes efforts pour trouver des solutions naturelles, j’avais toujours le sentiment de rester impuissante face à ses douleurs.
Quand mes résultats m’ont fait réagir
Il y a maintenant trois ans, j’ai décidé de faire un test de cheveux avec ma health coach aux États-Unis. À l’époque, j’étais dans une fatigue chronique permanente, et je cherchais désespérément à comprendre pourquoi mon corps ne suivait plus. Depuis 17 ans, je vivais avec une anémie en fer qui ne se corrigeait pas malgré les traitements allopathiques.
Le problème, c’est que lorsque l’on prend du fer en comprimés pendant des années et que le corps ne l’absorbe pas correctement, ce fer ne va pas là où il devrait : il peut s’accumuler dans les cheveux et dans d’autres tissus et organes. Cette mauvaise répartition peut créer, à la longue, de sérieux déséquilibres, et, comme j’en ai malheureusement fait l’expérience il y a quelques années, conduire à des problèmes de santé importants.
Les résultats du test ont été un véritable électrochoc : j’étais la cliente présentant les pires carences en micronutriments et les plus grands signes de malabsorption observés sur trois ans — et juste après moi venait… ma fille. Pour une enfant, ce n’est pas normal. Mais quand on sait que l’enfant hérite du microbiote et du système immunitaire de sa maman, cela devient plus compréhensible.
Ma fille n’a jamais été malade pendant sa première année, tant que je l’ai allaitée. Tout a changé lorsque je l’ai mise aux poudres de lait pour bébé : son état digestif et immunitaire s’est fragilisé. Et puis, un geste simple a tout basculé : en supprimant totalement le gluten pendant un mois, j’ai observé des améliorations spectaculaires — mes douleurs articulaires et mes yeux secs ont presque disparu, et ma fille ne se plaint plus de maux de ventre. Cette amélioration chez elle depuis l’arrêt du gluten a renforcé ma conviction que nous devions continuer à creuser cette piste.
Le premier pas : dire adieu au gluten
Face à tous ces constats, j’ai pris une décision simple mais radicale : supprimer totalement le gluten de notre alimentation.
Les résultats ont été bluffants :
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en un mois, mes douleurs articulaires avaient disparu,
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mes yeux secs se sont améliorés au point que je n’avais plus besoin de mettre des gouttes,
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et surtout, ma fille ne se plaignait plus de maux de ventre.
Par curiosité (et un peu pour confirmer mes soupçons), j’ai tenté quelques “re-tests” en réintroduisant du gluten. Résultat immédiat : elle était à nouveau mal. Pour moi, il n’y avait plus de doute.
Quelques conseils si vous voulez tester l’arrêt du gluten
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Commencez simplement : testez une éviction totale pendant 3 à 4 semaines, sans exception. C’est le seul moyen d’observer un vrai changement.
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Lisez les étiquettes : le gluten se cache partout (sauces, plats préparés, charcuterie, condiments, glaces, bonbons).
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Privilégiez le fait-maison : cuisiner vous-même permet de contrôler les ingrédients et d’éviter les pièges.
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Ne remplacez pas par du “sans gluten industriel” : beaucoup de produits transformés “gluten free” contiennent des additifs, de l’amidon ou du sucre. Préférez des aliments bruts et naturellement sans gluten (viandes, poissons, légumes, fruits, oléagineux, tubercules).
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Écoutez votre corps : notez vos symptômes dans un petit carnet (digestion, énergie, sommeil, douleurs, humeur). C’est en comparant avant/après que vous verrez si le gluten joue un rôle pour vous.
L’arrêt du gluten n’est pas toujours facile au début, car il fait partie de beaucoup d’habitudes et de traditions culinaires. Mais une fois qu’on voit la différence sur la santé — pour soi et pour ses enfants —, on ne revient plus en arrière.
Pourquoi le cétogène ?
C’est donc naturellement que je me suis tournée vers le cétogène : une alimentation qui repose sur les bonnes graisses, réduit drastiquement les glucides, supprime le sucre, les céréales et le gluten.
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Elle soutient la digestion en réduisant les aliments irritants.
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Elle favorise une meilleure absorption des nutriments, un point crucial pour nous.
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Elle permet aussi de stabiliser l’énergie et de réduire l’inflammation.
Aujourd’hui, c’est un véritable chemin de guérison que je trace, autant pour moi que pour ma fille. Chaque recette que je crée et partage est le fruit de ce parcours, à la fois thérapeutique et gourmand.
Merci d’être présente ici, prenez soin de vous.
A bientôt
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